EDITORIAUX

 

Retrouvez dans cette rubrique quelques éditoriaux écrits par le Père Jean-Claude MERCIER et que vous retrouvez dans les revues " Notre Espérance " .
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Le sommet de l'amour

En ces temps de Carême et de Pâques, comme il est de notre devoir de nous pencher sur le Christ mort pour nous. En cette période violente où l’on tue au nom d’un Dieu. Un Dieu qui ne peut être qu’un dictateur ne peut pas avoir place en notre foi chrétienne.
Notre foi repose sur les fondements de l’amour, un amour si puissant, si grand qu’il ne peut y en avoir d’autre aussi fort. Les apôtres et à leur suite des milliers et milliers de chrétiens ont été exécutés, tués pour leur foi, car Jésus nous en a donné l’exemple lui-même. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.

Contre le doute inspiré par l’esprit du mal : l’Espérance en Dieu qui anime et ravive la foi

Bien chers ami(e)s
Dans notre monde, nous sommes interpellés. Quelle espérance pouvons-nous avoir lorsque partout sur la planète et spécialement en Irak et en Syrie, on décapite, on tue, on viole. La souffrance de dizaine de milliers de réfugiés, des massacres en série. Dans beaucoup trop d’endroit de notre monde c’est l’horreur, ça sent le soufre de la mort qui exhale son odeur de putréfaction.
L’humanité est comme à Verdun il y a 100 ans, un champ de bataille. Comment l’homme peut-il accomplir de telles atrocités, au nom de Dieu ? Comme le disait le Pape, aucune religion ne peut s’inspirer de la violence, au nom de quel Dieu? L’homme se rebelle, l’homme prétexte mais bien souvent sans effet réel, sinon d’un flot de paroles creuses qui sont comme du vent. Il y a une croisade pour le mal. Pourquoi n’y a-t-il pas une croisade d’hommes et de femmes du monde entier pour défendre les causes de la justice humaine, du respect d’autrui, de la liberté fondamentale de l’homme ?
A la justice élémentaire bafouée, saurons-nous apporter le combat pour la Vérité et la Paix ? La barbarie de ce monde, si l’on n’y remédie pas, demain, elle touchera notre sol et qui pourra l’éradiquer ?

L'humilité, clef de voûte de la sainteté et de la paix

Cher(e)s ami(e)s,
Pourquoi affirmer l’humilité comme clef de voûte à la sainteté et à la paix. Parce que l’humilité apparait et apparaitra (et les témoignages sont là pour le démontrer) qu’il n’y a pas de paix sans l’humilité. L’orgueil qui sévit et qui gangrène notre humanité ne peut se prévaloir que d’une chose ; c’est de faire peser sur le monde ; la violence, la haine, la guerre, tandis que l’humilité, c’est la reconnaissance de notre petitesse devant celui qui, Tout-Puissant, nous a montré l’exemple. Tout-Puissant qu’il est , il n’a pas hésité à s’abaisser pour se faire homme. Incarnatus est, et dans cette élan, pour que l’homme à son tour, devienne Dieu, dit saint Augustin.

La montée de l'âme avec Dieu et vers Dieu

Mes bien cher(e)s ami(e)s,

Voilà encore une année qui s’achève. Une année comblée de biens pour certains, bénie de Dieu. Pour d’autres une année malheureuse, où misère, souffrances maladies, et pour certains, la mort de leurs proches ont fini par leur faire crier leur désespoir et leur attente de voir s’achever l’année au plus vite.
Pour la plupart d’entre nous, année ni maudite, ni bénie, année où se sont égrainées les joies, les peines, les espérances, les maladies. Leçons à méditer, celles du temps passé qui n’est plus et du temps présent dont il nous faut d’urgence l’employer pour le bien ; et le futur incertain, car il ne dépend pas de nous mais de la sainte volonté de Dieu. En toutes ces circonstances, avec le temps qui passe, est-ce que l’âme prend conscience de la nécessité de répondre à l’amour de Dieu ?

Les rendez-vous avec Dieu

Bien cher(e)s ami(e)s,

Quel tourbillon que ce monde! L’hiver à été long, le froid, la pluie, les inondations, le brouillard. L’homme constate avec stupéfaction son impuissance devant les évènements de la nature, mais ce qu’il ne voit pas, ce sont les à tous les instants de la vie. Ces rendez-vous, ils sont de toutes les époques, de toutes les générations, en toutes circonstances, rencontres, réunions, décès, et pour toutes et tous. « Je me tiens à la porte et je frappe, dit Jésus. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, alors je rentre chez lui et je prendrai le repas avec lui, moi, près de lui, lui près de moi. » Ce rendez-vous de Dieu avec tout être humain trouve sa raison d’être au soir du Vendredi Saint, comme un cri d’espérance mais aussi de souffrance du refus de l’homme à la rencontre de Celui qui est la Chemin, la Vérité et la vie. Ce cri résonne sous la voûte des cieux et comme dans un orage, éclat avec un tonnerre de grondement. Comme si l’homme ne comprendra jamais l’amour de Dieu. Ce cri, c’est le cri d’amour d’un Dieu qui aime ses enfants et qui veut leur salut. Ce cri d’amour du sommet du Calvaire et de la Croix.  " J’ai soif ! "