MEDIAS - PRESSE

Retrouvez quelques extraits de revues de presse relatant des évènements passés survenus à l'Abbaye de Tarasteix

Droit de réponse - 3

Communiqué du Père Jean-Claude Mercier suite au communiqué de Mgr Micas du 15 décembre 2022.

 

Le communiqué de Mgr Micas est un faux. En effet, le 11 mars 2021,  j’ai signifié par courrier à Monseigneur Bertin (mon évêque d’incarnation), avec copie à Monseigneur Brouwet, prédécesseur de Mgr Micas, que je quittais l’Église Catholique Romaine. Monseigneur Brouwet a pris acte de ma déclaration de sortie de l’Église Catholique par courrier à mon avocat daté du 27 avril 2021. J’ai depuis rejoint la Petite Église Apostolique Vieille Catholique, qui est une Église séparée de Rome, et je suis maintenant prêtre de cette Petite Église Apostolique Vieille Catholique. De ce fait, je ne suis plus prêtre de l’Église Catholique Romaine depuis le 11 mars 2021. L’Église Catholique Romaine ne peut donc pas me renvoyer d’un état clérical que j’ai quitté par ma propre volonté depuis 21 mois. Cela n’a aucun sens, et c’est bien sûr tout à fait étranger au droit canon romain. Pour faire un parallèle avec le monde du travail,  c’est un peu comme si une personne X démissionnait de son entreprise, et que cette entreprise, deux ans après, publiait un communiqué pour dire « Nous renvoyons aujourd’hui cette personne X de notre entreprise ! », alors que cette dernière a déjà signé un autre contrat de travail ailleurs depuis longtemps. Évidemment, aucun chef d’entreprise ne fait cela car c’est totalement dénué de sens.

Par ailleurs, la Petite Église Apostolique Vieille Catholique dont je fais partie n’est pas sous la juridiction du pape.  De ce fait, le pape François n’a aucun pouvoir de me renvoyer de l’état clérical de ma juridiction actuelle, et par conséquent le communiqué de Mgr Micas est un faux.

La semaine dernière, le vicaire général du diocèse Pierre Jamet est venu à l’abbaye de Tarasteix pour me faire signer un document, m’expliquant qu’il s’agissait de la procédure normale suivant ma sortie de l’Église Catholique Romaine, et que si je signais ce document, le diocèse resterait discret à mon sujet. J’ai 80 ans et je suis actuellement affaibli par une sciatique, j’ai signé de guerre lasse, sans vraiment regarder le contenu du document, pensant qu’il restait une relation de confiance entre le diocèse et moi-même. Aujourd’hui je comprends que cette relation de confiance n’a jamais existé.

Je me rétracte de toute signature de document émanant du diocèse de Tarbes et Lourdes en 2022. Cette signature m’a été extorquée sous la pression psychologique doublée d’un mensonge. Ce document n’a aucune valeur, d’autant plus qu’il ne porte pas mon nom exact, et que son contenu est incohérent.

Depuis plusieurs années je suis victime de calomnie de la part de plusieurs personnes physiques ou morales, et de harcèlement en ligne. La publication sur internet Riposte Catholique a écrit une série d’articles invraisemblables à mon sujet, dont le dernier en date est une sorte de tentative d’intimidation envers Mgr Micas, sur un ton qui semble délirant https://www.riposte-catholique.fr/archives/173132. J’ai intenté une procédure judiciaire contre Riposte Catholique. Cette procédure judiciaire est en cours.

Par ailleurs, une personne nommée Bruno Gallet-Fourcade est très active à détruire la réputation de l’abbaye de Tarasteix depuis 2018. Un prêtre de la fraternité Saint-Pierre, l’abbé Jacques Olivier, a été également très actif pour salir ma réputation, de même qu’un journaliste de Breizh-info,  Louis-Benoît Greffe.

J’ai aujourd’hui toutes les preuves montrant que ces quatre personnes cherchent activement à anéantir ma réputation, et ont par là une influence très négative sur mes rapports avec l’Église Catholique Romaine : en effet, ils n’hésitent pas à tenter d’intimider les évêques. Je possède également des preuves que ces personnes ont des liens entre elles, ainsi que des liens ayant existé entre Bruno Gallet-Fourcade et le vicaire général du diocèse Pierre Jamet. Ces preuves sont en ma possession et à disposition de la justice, consultables par qui le souhaite.

Je ne sais pas pourquoi ces personnes souhaitent détruire ma réputation. Cependant, je ne suis pas naïf : je suis aujourd’hui un prêtre âgé et usé par les épreuves ;  des vautours tournoient autour de l’abbaye de Tarasteix, qui, grâce à nos soins constants, a acquis une valeur immobilière très importante.

Il est écrit dans l’évangile de Matthieu chapitre 7, verset 1 : « Comment vas-tu dire à ton frère « laisse-moi enlever la paille de ton œil », alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre qui est dans ton œil, alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère ».

Or, les quatre personnes citées ci-dessus, ouvertement ou non, m’accusent de toutes sortes de choses, sans preuve. Je rappelle qu’aujourd’hui je n’ai eu aucune condamnation de la  part de la justice française. Pourtant, ces quatre personnes ne se gênent pas pour violer elles-mêmes la loi française. En effet Guillaume de Thieulloy, directeur de publication de Riposte Catholique, nous a fait savoir par le biais de son avocat qu’il refusait de publier nos droits de réponse, envoyés pourtant dans les formes et délais prescrits par la loi : cela est illégal. Monsieur Gallet-Fourcade a eu affaire à la justice française pour escroquerie https://www.ladepeche.fr/article/2007/06/01/5413-justice-l-escroc-attaque-ses-victimes-en-calomnie.html. Il est de notoriété publique que monsieur Louis-Benoît Greffe a agressé un prêtre âgé https://www.liberation.fr/societe/2014/03/10/a-orleans-un-pretre-modere-agresse-par-un-jeune-catholique-integriste_985932/ et https://www.magcentre.fr/51091-lagresseur-du-pere-pierre-givenchy-condamne/  L’abbé Jacques Olivier n’a pas hésité à rentrer dans l’illégalité en piratant le DVD d’un documentaire sur l’histoire de l’abbaye de Tarasteix pour mieux abîmer notre réputation.

L’évangile de Matthieu s’applique aussi au diocèse de Tarbes et Lourdes. Alors que ce diocèse n’hésite pas à mentir et tromper, les deux évêques successifs m’ont jeté en pâture à la presse sans motif précis, et sans jamais venir me dire face à face ce qu’ils me reprochent. Je rappelle à nouveau qu’aujourd’hui je n’ai aucune condamnation judiciaire, ni mise en examen.

Je suis convaincu que je suis le bouc émissaire d’autres turpitudes. Je rappelle que le sanctuaire de Lourdes est un lieu qui brasse beaucoup, beaucoup d’argent.

J’ai le plus grand respect pour sa sainteté le pape François. Il est chef de l’Église Catholique et sait parfaitement qu’une personne qui quitte l’Église Catholique sort de sa juridiction. Il sait également qu’il n’a strictement aucun pouvoir sur les prêtres d’une Église séparée de Rome comme la Petite Église Apostolique Vieille Catholique, et encore moins le pouvoir de les renvoyer de l’état clérical dans leur propre juridiction. Celui qui dit le contraire est un menteur. Le seul pouvoir que possède le pape vis à vis d’une personne qui sort de l’Église Catholique est l’excommunication, (comme Jeanne d’Arc, excommuniée par l’évêque Cauchon, puis réhabilitée et canonisée...), pratiquée systématiquement dans ce type de cas. Ainsi, si le pape François a bien signé un décret  pour mon renvoi de l’état clérical le 9 décembre, il apparaîtrait que le diocèse de Tarbes et Lourdes n’aurait pas prévenu le pape François que je ne faisais plus partie de l’Église Catholique. Cela serait extrêmement grave, il s’agirait d’une tromperie envers le pape François. J’ai bien évidemment gardé toute ma correspondance avec le diocèse de Tarbes et Lourdes concernant ma sortie de l’Église Catholique, en particulier avec Mgr Brouwet, avec le vicaire général Pierre Jamet, ainsi qu’avec l’avocat canoniste conseillé par le diocèse, monsieur l’abbé du Puy-Montbrun. Cette correspondance est consultable par qui le souhaite.

En vérité je ne souhaitais pas quitter l’Église Catholique. La calomnie m’y a obligé, pour sauver l’abbaye de Tarasteix : ce lieu a une vocation spirituelle, et ne doit pas tomber dans les mains des hommes au cœur cupide. Je reste prêtre de l’Église Catholique au fond de mon cœur, car nulle juridiction terrestre ne peut défaire ce que Dieu a fait, nul quel qu’il soit ne peut dissoudre la valeur spirituelle du sacerdoce. Cependant, aujourd’hui les juridictions terrestres me séparent de l’Église Catholique, et je ne le regrette pas car je constate que celle-ci ne respecte plus le huitième commandement ; de manière générale, sa hiérarchie ne respecte plus les règles qu’elle impose à ses fidèles. De plus, l’Église Catholique me paraît aujourd’hui sous influence de personnes peu recommandables.

Malgré toutes ces épreuves, mon cœur est dans la paix et je reste ferme dans la Foi, car je sais que Dieu ne m’abandonnera pas et permettra que le domaine de l’abbaye de Tarasteix reste un lieu dédié à la prière et la méditation chrétiennes, comme l’avait souhaité son fondateur initial le père Carme Hermann Cohen.

                                                                     Fait à Tarasteix, le 17 décembre 2022.

                                                                                     Père Jean-Claude Mercier

 

 

 

Droit de réponse - 2

Droit de réponse du père Jean-Claude Mercier suite à l’article de Riposte Catholique du 26 décembre 2021 « Hautes Pyrénées (65) : La fausse abbaye de Tarasteix rejoint une fausse église schismatique ».

abbaye

Le titre « fausse abbaye de Tarasteix » n’a aucun sens. C’est l’association qui donne son nom au domaine, déclarée au journal officiel du 13 septembre 1984 sous le nom : « Notre Dame de l’Espérance, dénommée aussi abbaye ou monastère Notre Dame de Tarasteix ». La mention monastère ou abbaye fait référence au passé historique du lieu. Le diocèse de Tarbes et Lourdes et les administrations prennent tous soin d’indiquer « Abbaye Notre Dame de l’Espérance » dans leurs courriers – alors que rien ne les y oblige : « Notre Dame de l’Espérance » suffirait. De plus, les panneaux choisis par la DDT indiquent « Abbaye Notre Dame de l’Espérance », et les journaux locaux utilisent systématiquement le terme « abbaye ». Il n’y a que Riposte Catholique pour décider qu’il s’agirait d’une fausse abbaye. Car, selon les critères de Riposte Catholique, les abbayes de Fontfroide, de Fontevraud, de l’Escaladieu, etc. seraient donc aussi de fausses abbayes ?

Quel est ce passé historique de Notre Dame de l’Espérance ? Pour cela nous nous référons à la très belle biographie du frère Carme Stéphane-Marie Morgain « Le père Hermann Cohen (1820-1871), un romantique au Carmel ». En 1856, le père Hermann Cohen – ou frère Augustin-Marie du Très Saint Sacrement – aujourd’hui en cours de béatification, achète un terrain à Tarasteix pour y fonder un « Saint Désert », où il séjournera lui-même entre mai 1868 et mars 1870.

Qu’est-ce qu’un « Saint Désert » ? Citons le frère Stéphane-Marie : « Malgré les réformes successives, les Carmes ne sont jamais parvenus à trouver le parfait équilibre entre les deux dimensions [contemplatives et apostoliques] de leurs vies. L’organisation de Saint-Déserts, couvents uniquement destinés à la prière, à l’esprit de retraite, au silence et au recueillement tente de pallier cette difficulté. La présence de ces maisons, reproduisant au mieux la vie des anciens moines du Mont-Carmel, est mentionnée dans les constitutions des frères avec une instruction appropriée ». La construction fut réalisée en deux temps : « Le saint Désert dans lequel s’installe le Père Augustin-Marie ressemble plutôt à une ferme, qu’au couvent, dont la première pierre ne sera posée que le 20 juillet 1874 [...] Les choses changeront tout à fait après la construction du nouveau monastère érigé sur les plans de celui de Montevirginio, et sous le priorat du Père Nicodème de Jésus. » Le domaine fut racheté à l’abandon en 1976 par le père Mercier. Des personnes en difficultés, des visiteurs et des pèlerins y sont aujourd’hui accueillis. L’association a aussi des buts cultuel et culturels, dont fait naturellement partie la valorisation de son passé historique, et la mémoire du père Hermann Cohen.

Paneaux

Concernant la Petite Église Apostolique Vieille Catholique, nous ne revenons pas sur le journalisme de « copie d’écran » de Riposte Catholique, qui cite une affaire pour laquelle Mgr Vestraet a été innocenté par le tribunal de Bruxelles. Vouloir définir une église à partir d’une seule affaire datant de 15 ans est particulièrement grossier et indigne. L’Église Catholique comme d’autres organisations religieuses a connu des scandales, seules les âmes basses songent à dénigrer le cœur de sa spiritualité à partir de ces affaires.

La Petite Église fait partie de la Conférence des Églises Syriaques Orthodoxes Non Chalcédoniennes (CESONCO). Elle n’est pas schismatique, mais séparée de Rome pour des raisons politiques historiques. Contrairement à ce qui est dit dans l’article du 26 décembre, il existe des liens très importants entre les Vieux Catholiques et l’Église Catholique, en particulier en Belgique, où des concélébrations ont lieu, joignant les deux communautés. Les Vieux Catholiques ont une histoire riche de dialogue avec l’Église Catholique.

jean paul II

Citons l’encyclique « Ut Unum Sint » de Saint Jean-Paul II : « Chez nos frères séparés s'accomplissent aussi de nombreuses actions sacrées de la religion chrétienne qui, de diverses manières selon les différentes conditions de chacune des Églises ou Communautés, peuvent sans nul doute produire effectivement la vie de grâce, et il faut dire qu'elles sont aptes à donner accès à la communion du salut. [...] Dans le dialogue œcuménique, les théologiens catholiques, attachés à la doctrine de l'Église, doivent en outre procéder avec amour de la vérité, charité et humilité, en menant, ensemble avec les frères séparés, leurs recherches sur les divins mystères ». Le ton uniquement péjoratif de Riposte Catholique semble à dix mille lieues de cette approche recommandant la charité... Nous prions pour que les journaux se disant « catholiques » cessent d’exacerber les divisions des chrétiens.

Père Jean-Claude Mercier

L'extraordinaire beauté de l'Abbaye de Tarasteix

Abbaye de TarasteixCe n'est pas la plus connue des abbayes du département, mais elle recèle des trésors insoupçonnés, dont un jardin merveilleux, et surtout le père Mercier, qui fait vivre cet endroit hors du commun. Rencontre.

Depuis la vallée, on aperçoit son clocher majestueux, qui semble émerger de la forêt dense, entre Tarbes et Vic-en-Bigorre. Nous sommes à Tarasteix, où se niche l'abbaye Notre Dame de l'Espérance. Une abbaye pas comme les autres. D'abord parce que sitôt passé le portail d'enceinte, on se retrouve plongé dans un jardin enchanteur : palmiers, hibiscus et autres cactus évoquent d'autres latitudes.

Droit de réponse - 1

Droit de réponse de l’association Notre Dame de l’Espérance suite aux articles de Riposte Catholique des 7 mars 2021, 21 juin 2021 et 14 septembre 2021.

abbaye 2

Entre mars et décembre 2021, le média en ligne Riposte Catholique a publié un total de quatre articles concernant l’abbaye de Tarasteix. Si le premier article paraissait encore relativement objectif, relayant le communiqué de Mgr Brouwet, les trois articles suivants délaisseront totalement l’impartialité. Leur auteur (commodément anonyme), tournant résolument  le dos au schéma basique « thèse-antithèse-synthèse » de la dialectique, écrira ces trois articles uniquement à charge. Un nombre important de procédés seront utilisés : relai de vidéo douteuse, copies d’écran partielles et floues, utilisation hors contexte de documents usurpés, mensonges, contradictions flagrantes, répétitions à la manière d’une propagande. Ainsi l’adjectif « fausse » sera utilisé douze fois au total : une fois dans le deuxième article (dans le titre), trois fois dans le troisième article (dont une fois dans le titre et une fois dans les commentaires), et sept fois dans le quatrième article (dont deux fois dans le titre). L’auteur utilise-t-il cette répétition croissante pour conjurer l’évidence qui est contre lui ? Car le Saint Désert de Tarasteix a bien été canoniquement érigé et occupé par les Carmes au XIXème siècle, comme l’explique le frère Stéphane-Marie Morgain dans sa biographie « Le Père Hermann Cohen, un romantique au Carmel ». Par ailleurs, le communiqué de Mgr Brouwet sera répété quatre fois, l’auteur imaginant sans doute que la compréhension des lecteurs de Riposte Catholique est lente et laborieuse.

 

A ce jour nous ne connaissons pas les raisons de cet acharnement. Mais Riposte Catholique ne peut pas ignorer que ces procédés sont de nature à détruire une réputation. Il est important de souligner les quatre points suivants :

  • Contrairement aux autres médias qui ont cité l’abbaye de Tarasteix ou le père Jean-Claude Mercier, nous n’avons jamais vu à l’abbaye Notre Dame de l’Espérance aucun journaliste de Riposte Catholique, ni reçu aucun appel téléphonique de leur part.
  • Contrairement aux autres médias à qui nous avons adressé un droit de réponse, Riposte Catholique a ignoré notre droit de réponse à leur article du 14 septembre 2021, violant ainsi la loi.
  • En diffamant de façon répétée un prêtre âgé pratiquant peu internet, ce média en ligne s’attaque à une cible sans défense. Le père Mercier doit se faire aider systématiquement dans les domaines numériques, ce qui retarde sa défense.
  • L’anonymat de l’auteur, qui n’a signé aucun des quatre articles, confère, en sus des éléments cités ci-dessus, un caractère de lâcheté à ces attaques répétées.

Le cas de l’article du 14 septembre 2021 est particulièrement significatif. Le 13 septembre 2021, le média en ligne « Médiacités » publie un article à charge contre l’abbaye de Tarasteix, utilisant les mêmes procédés que ceux décrit ci-dessus, à cela près que leur auteur a au moins le courage de le signer.  Or, le 14 septembre 2021, Riposte Catholique produit son troisième article, dont les deux tiers sont constitués d’un copié-collé de l’article de Médiacités. Il y a de quoi s’interroger ! Le média Riposte Catholique est-il donc en permanence à l’affut de ce qui peut dénigrer l’abbaye Notre Dame de l’Espérance sur internet ? De plus, le laps de temps de 24h laisse peu de doutes sur le temps passé par Riposte Catholique pour vérifier ses sources.

 

Suite à la publication de ces deux articles, nous avons envoyé un droit de réponse à chacun de ces deux médias, respectant les délais et formats imposés par la loi. Médiacités publia alors notre texte au format d’un timbre poste, illisible, sans doute par moquerie. Riposte Catholique ignora purement et simplement notre droit de réponse. Le père Mercier engagea alors deux procédures en diffamation contre ces deux médias. A la suite de quoi Médiacités publia alors notre texte de manière lisible, tandis que Riposte Catholique a continué de d’estimer au-dessus des lois.

Le jugement de ces procédures en diffamation aura lieu en mai 2023 au tribunal de Paris. Nous avons toute confiance en la justice, mais celle-ci est malheureusement engorgée et cette date est trop lointaine pour avoir une efficacité immédiate. C’est pourquoi nous avons décidé de publier sur le site de Notre Dame de l’Espérance un droit de réponse aux trois premiers articles de Riposte Catholique. Répondant à trois publications, ce droit de réponse est plus détaillé que le texte initialement envoyé en réponse à l’article du 14 septembre, jamais publié par Riposte Catholique.

Nous souhaitons tout d’abord revenir sur le communiqué de Mgr Brouwet, publié dans les quatre articles de Riposte Catholique des 7 mars, 21  juin, 14 septembre et 26 décembre 2021, dans lequel s’est glissé une erreur. Cette contradiction était pourtant visible des le premier article du 7 mars 2021, qui rappelle la mission du père Mercier en 1978-79. En effet, il est indiqué « l’abbé Jean-Claude Mercier, installé depuis 1977 dans l’ancienne abbaye de Tarasteix sans l’autorisation de son évêque de Djibouti ».  Or, il n’est pas possible que le père Mercier se soit installé à Tarasteix contre l’avis de son diocèse. En effet, comme indiqué dans l’article du 7 mars, le diocèse de Djibouti a appelé le père Jean-Claude Mercier, en 1978, à assumer la charge de curé de la cathédrale de Djibouti pendant quelques mois. Le diocèse de Djibouti n’aurait jamais confié une telle charge au père Mercier s’il y avait eu la moindre désobéissance de sa part, et le diocèse ne pouvait pas ignorer son installation à Tarasteix. Par ailleurs, Monseigneur Bertin, actuellement évêque de Djibouti, a fait un court séjour à l’abbaye de Tarasteix en octobre 2018, où il a célébré une messe en présence de nombreux membres de l’association Notre Dame de l’Espérance. A cette occasion, il  n’a fait mention d’aucun désaccord public ou privé quant à la présence du père Mercier à Tarasteix. Cette visite était totalement publique et des photos en ont été publiées dans la revue « Notre Espérance » du dernier trimestre 2018. Il n’y a donc jamais eu de désaccord avec le diocèse d’incardination du père Jean-Claude Mercier.

pape djibouti

 

Le désaccord du diocèse de Tarbes et Lourdes est une notion plus subjective. Ayant quitté Djibouti pour raison de santé, le père Mercier avait souhaité créer un centre spirituel en des lieux propice aux « espaces de prière », tel que le pape Paul VI en avait  proclamé la nécessité devant l’assemblée des évêques de la région Provence-Pyrénées. Le pape Jean-Paul II a d’ailleurs béni la communauté de Notre Dame de l’Espérance lors de l’audience de 1979. Les relations avec le diocèse de Tarbes et Lourdes ont ensuite varié beaucoup suivant les évêques qui se sont succédés, jusqu’aux sanctions de Mgr Brouwet en 2020 et 2021, pour lesquelles, rappelons-le, à ce jour, aucun motif précis n’a été signifié au père Jean-Claude Mercier. Par ailleurs, rappelons également que, concernant la justice civile ou pénale française, le père Mercier n’est actuellement sous le coup d’aucune condamnation, ni mise en examen.

djibouti   

De gauche à droite : l’article du 20 janvier 1979 de la Dépêche, l’article du 20 janvier 1979 de l’Eclair des Pyrénées, et la photo du père Jean-Claude Mercier en 1978 devant la cathédrale de Djibouti dont il est alors le curé.

 

Concernant les articles de Riposte Catholique du 7 mars 2021, 21 juin 2021 et  14 septembre 2021, nous soulignons les faits suivants :

  • Le terme « fausse abbaye » n’a aucun sens. Ce titre racoleur dispense d’informer réellement le lecteur sur l’histoire complexe du domaine de Notre Dame de l’Espérance, qui commence au milieu du XIXème siècle, lorsque s’y installent les Carmes Déchaux. Notons que l’auteur des trois articles, n’ayant peur d’aucune contradiction, n’hésite pas à utiliser par trois fois le terme « ancienne abbaye » et « fausse abbaye » dans le même article, voire dans deux phrases consécutives. Par exemple, l’abbaye de Fontevraud est-elle une fausse abbaye parce qu’elle est une ancienne abbaye ? Le caractère mensonger du terme « fausse abbaye » sera explicité plus longuement dans le droit de réponse à l’article de Riposte Catholique du 26 décembre 2021, publié séparément.
  • Un certain nombre d’éléments cités dans l’article du 14 septembre proviennent de documents qui ont été usurpés à l’association Notre Dame de l’Espérance. A ce sujet, une plainte a été déposée par le père Jean-Claude Mercier en 2020 contre monsieur Bruno Gallet-Fourcade https://www.ladepeche.fr/article/2007/06/01/5413-justice-l-escroc-attaque-ses-victimes-en-calomnie.html, pour escroquerie et atteinte au secret professionnel. Une autre plainte a été déposée contre monsieur Gallet-Fourcade en 2021 pour diffamation. Monsieur Gallet-Fourcade est la personne qui « interviewe » le père Rakotondratsara dans une vidéo relayée par l’article de Riposte Catholique du 21 juin 2021. Une plainte pour diffamation a été déposée au printemps 2021 contre le père Alexis Rakotondratsara. Concernant les enquêtes et procédures en cours, nous avons toute confiance en la justice pour faire toute la lumière sur ces affaires et regrettons que Riposte Catholique ait interféré avec le bon déroulement de la justice.
  • L’article du 14 septembre s’étend longuement sur des affaires classées sans suite il y a plusieurs années, et les remet en cause explicitement, ce qui est illégal (article 434-25 du code pénal, passible de six mois d’emprisonnement et 7500€ d’amende).
  • L’article du 14 septembre mélange une affaire en cours et des affaires classées sans suite, ce qui prête à confusion. Nous rappelons que, parmi les enquêtes décrites par cet article du 14 septembre, seule la plainte déposée par Jean-Hubert Pinaut fin 2019, décrite en début d’article, est potentiellement encore en cours, et n’a donné lieu à ce jour à aucune condamnation ni mise en examen.
  • Il nous apparaît que l’article du 14 septembre expose des informations provenant des documents usurpés d’une manière simpliste, avec pour conséquence des insinuations malsaines. Exemple : « Jean-Claude Mercier aurait encaissé 73 756,15 euros de dons destinés à l’association sur deux comptes courants personnels ». Beaucoup de donateurs envoyaient effectivement leurs chèques à l’ordre du père Mercier et non à l’ordre de l’association comme il aurait fallu, et il est donc exact que le père Mercier a dû encaisser ces dons sur son compte personnel (c’est une problématique que rencontrent la plupart des associations); mais il les a reversés à l’association, et ses apports personnels à l’association ont même été bien supérieurs à ceux qu’il a encaissé (car incluant ses héritages). Il n’y a donc jamais eu enrichissement personnel, c’est l’une des raisons pour lesquelles l’enquête citée dans cet article du 14 septembre a été classée sans suite.
  • En plus de l’erreur du communiqué de Mgr Brouwet, l’article du 14 septebmre contient d’autres éléments inexacts :
  • Le père Mercier n’a jamais demandé aux donateurs de l’association Notre Dame de l’Espérance de ne pas remplir l’ordre des chèques. De nombreux donateurs peuvent en témoigner.
  • Il est faux d’affirmer que les dons versés à l’association Notre Dame de l’Espérance doivent être automatiquement alloués à la restauration de l’abbaye. Les buts de cette association, spécifiés dans ses statuts, sont multiples, et une partie importante d’entre eux est centrée sur la bienfaisance, ce dont les donateurs de l’abbaye sont bien conscients. Rappelons que l’association Notre Dame de l’Espérance héberge et nourrit gratuitement des personnes en difficultés, dont la plupart sont envoyés par des organismes de bienfaisance connus de tous.
  • Contrairement à ce qui est écrit dans l’article de Riposte Catholique, le domaine est entretenu constamment. Au printemps 2021, les cuisines ont été refaites. Les chambres sont rénovées constamment. La commission de sécurité incendie a rendu un avis favorable en 2021, ce qui nécessite un entretien constant des installations. Suite aux intempéries, la rosace a été par deux fois réparée. Les jardins, souvent cités comme « jardin extraordinaire », sont l’objet des soins constants du père Mercier et des bénévoles de l’association. Nous estimons donc que l’article de Riposte Catholique du 14 septembre manque de respect vis à vis du travail continuel des nombreux bénévoles de l’association Notre Dame de l’Espérance qui entretiennent bâtiments et jardins.

commission

 

chambres

Les chambres du haut de Notre Dame de l’Espérance. Ou se trouvent donc le salpêtre, le plâtre et le verre brisé qui, selon Riposte Catholique, jonchent le sol ?

 

Il est également nécessaire de rappeler ici les vocations de Notre Dame de l’Espérance de Tarasteix. Il s’agit en premier lieu d’une association religieuse à but cultuel. La messe est célébrée tous les dimanches à 11h à l’abbaye.

Le deuxième but de Notre Dame de l’Espérance est l’accueil : accueil des pèlerins sur la route de Saint Jacques de Compostelle pour la nuitée, accueil des personnes sans domicile fixe (souvent envoyées à Notre Dame de l’Espérance par diverses associations de bienfaisance), accueil des personnes pour séjour à vocation spirituelle et/ou de bénévolat, accueil des touristes pour la visite de l’abbaye.

Suite aux nombreuses diffamations dont elle a été l’objet, tout comme le père Jean-Claude Mercier, l’abbaye Notre Dame de l’Espérance est aujourd’hui dans une grande tourmente. Nous avons confiance que la Patronne de l’abbaye, la Vierge Marie, Notre Dame de l’Espérance, n’abandonnera pas ce domaine qui lui est dédié, ni les personnes qui y vivent et y ont consacré toute leur vie.

Association Notre Dame de l’Espérance.

 

Feu d'artifice le 14 août

Chaque année, pour célébrer L'Assomption, l'abbaye de Tarasteix propose un feu d'artifice qui illumine le site de belle manière, qui sera tiré le 14 août à 22 h 30. Et le 15 août, à 11 heures, une messe solennelle en grégorien sera célébrée, avec possibilité de partager un repas (sur réservation, 05.62.31.11.93) sur place (dans un superbe réfectoire voûté).